Oct 112013
NOTATION SOCIALE,
un outil de performance
Pour en savoir +
Dans ce cas, nous pouvons constater six effets vertueux génériques :
- l’anticipation des contraintes et la prévention des risques sociaux, écologiques, juridiques et d’image ;
- la réduction des coûts liés à la consommation de ressources ou à la production de déchets ;
- l’innovation par l’augmentation de la qualité, du service et de la valeur ajoutée ;
- la différenciation sur le marché et l’augmentation de la valeur de la marque ;
- l’amélioration de la réputation et la fidélisation des publics ;
- la performance économique et financière.
Par exemple :
- respect des droits de l’homme,
- politique économique,
- politique environnementale,
- politique sociale,
- respect des droits,
- citoyenneté,
- …
Parfois, on utilise le terme « social » à la place de sociétal. Même si ces deux termes ont une racine commune, certains leurs attribuent quelques nuances, notamment celle consistant à tenir compte ou pas de la notion de groupe. Ceci dit, nous n’entrerons pas ici dans ce débat car il n’apporterait rien de plus dans notre compréhension de l’expression complète.
À noter, toutefois, qu’en 2010 le ministère français de l’Écologie, de l’Énergie et du Développement Durable a employé le terme de « responsabilité sociétale », jugé plus large et plus pertinent que « responsabilité sociale ».
En 2009, les critères d’évaluation (mesurés par 2 cabinets d’audits indépendants) portaient sur :
- Le recrutement
- L’accueil et l’intégration des salariés
- Le suivi de carrière
- L’intégration des travailleurs porteurs d’un handicap
- La reconversion et la fidélisation des salariés
- Le Baromètre Social de l’entreprise
- Le dialogue social
- Analyse détaillée du processus de formation
- Surveillance et observation électronique et vie privée – CNIL
- Conditions de travail
- Responsabilité Sociale de l’entreprise
Il comprend neuf axes d’engagements :
- Respecter les droits humains
- Améliorer en continu les conditions d’emploi et de travail et les relations professionnelles
- Protéger l’environnement
- Prévenir la corruption
- Respecter les règles de la saine concurrence
- Renforcer la transparence du gouvernement d’entreprise
- Respecter les intérêts des clients et des consommateurs
- Promouvoir la responsabilité sociale des fournisseurs et sous-traitants
- Développer l’engagement sociétal.
La norme ISO 26000 propose un cadre afin de guider les organismes vers la responsabilité sociétale :
- permettre la responsabilité sociétale ;
- identifier et dialoguer avec les parties prenantes ;
- crédibiliser la communication à propos de la responsabilité sociétale.
- Valoriser les résultats obtenus
- Améliorer les liens avec les clients, par un accroissement de la satisfaction et de la confiance.
- Faire la promotion d’une terminologie unique au sujet de la responsabilité sociétale
- Assurer la cohérence avec les documents existants et les autres normes ISO.
La norme ISO 26000 définit la responsabilité sociétale en fonction des impacts des décisions et des activités des organisations sur la société et sur l’environnement ; elle vise à tendre vers un un comportement transparent et éthique afin de :
- contribuer au développement durable y compris à la santé des personnes et au bien-être de la société
- prendre en compte les attentes des parties prenantes
- respecter les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales
- être intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations
Démarche très intéressante, l’approche holistique me séduit.
Je suis le propriétaire de mon entreprise.
Bonjour Robert,
je vous remercie pour l’intérêt que vous portez à cette démarche qui se veut structurante et efficace.
Elle a effectivement l’avantage de voir l’entreprise dans son ensemble et non plus « par tronçons verticaux », vision qui amène chaque spécialiste ou expert ( financiers, qualiticiens, Ressources Humaines, commerciaux…) à tirer la couverture vers eux… Cette démarche holistique vise à l’équilibre global.
N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez davantage d’informations.
Bien cordialement
Brigitte Chareyre, consultante-associée ISRI
Encore une fois, merci pour cet article. Il est très complet et nous apporte un éclairage intéressant au milieu de la jungle des certifications……
C’est peut-être un problème générationnel, mais j’avoue rester très perplexe sur toutes ces mesures, alors que très souvent, en ce qui concerne le bien-être des salariés, le bon sens devrait primer et suffire.
Bonjour et merci pour ce retour Aline,
C’est vrai qu’en termes de certification, on a un peu de mal à s’y retrouver et je comprends parfaitement votre remarque… je suis d’accord avec vous sur le fait que le bon sens devrait guider nos actions managériales à la fois dans le sens de la performance et à la fois dans la voie du bien être de nos salariés puisque ces deux aspects sont indissociables.
Et pourtant, s’il suffisait de bon sens dans les pratiques managériales, cela serait merveilleux ! Or, vous êtes sans ignorer que nous avons parfois affaire à des personnes qui sont davantage dans la lutte de pouvoir que dans le bon sens. C’est malheureusement ces constats qui amènent à toujours plus d’encadrement par des textes, normes etc.
Cependant, rassurons-nous car, globalement, les normes sont logiques et pleines de bon sens. Donc quelque part, les deux logiques se rejoignent.
Encore merci Aline pour votre commentaire.
Brigitte Chareyre, consultante-associée ISRI