Jan 172014
 
Réseaux Sociaux partage ISRI FRANCE Facebook Twitter Google+ LinkedIn Viadeo Print Mail
Temps estimé pour lire cet article : 4 min.

Le Partenariat, Précisions Utiles

Hourtal Jean-Armand - Partenariat (article ISRI)Tentative de définition

Le partenariat est une démarche de nature coopérative. Il se fonde sur une conception éthique et non simplement utilitariste des relations humaines. Il se construit lorsque plusieurs personnes créent des relations pour partager une idée opportune. Ces acteurs, différents, complémentaires et libres, impliquent leur volonté bonne dans l’action afin d’atteindre un objectif compatible en usant de moyens adaptés.

 

Le partenariat applique dans l’esprit et dans la lettre les principes de la démocratie et de gestion autonome. Les pratiques opposées au partenariat sous les systèmes à pouvoir hiérarchique absolu (exemple sur le plan politique : la dictature et la tyrannie). Dans la réalité tout système humain se situe « quelque part » entre les deux modèles théoriques purs du partenariat/hiérarchie.

Le concept de partenariat et ses indicateurs :

1)     Une idée opportune initiale :

L’élément fondateur du partenariat est l’émergence d’une idée. Cette idée naît le plus souvent d’un besoin, d’une obligation, d’un danger. Bien entendu cette idée est portée par un être humain, qui sera appelé « acteur ». Le partenariat procède du monde de la pensée consciente.

2)     Des acteurs libres :

« L’acteur est celui qui va jouer un rôle dans un événement » dit M. Larousse.

Les acteurs présentent 3 caractéristiques dans le partenariat.

En premier lieu les acteurs doivent être libres, car le partenariat fait partie des systèmes participatifs et coopératifs qui relèvent des associations volontaires.

Ils doivent être différents, car le partenariat se nourrit de différences dans les compétences, dans les connaissances, les intérêts.

Ils doivent être complémentaires, soir dans un domaine lié au quantitatif (besoin d’un équipier de plus pour compléter une équipe), soit un soin qualitatif (pour combler une carence précise, en connaissance par exemple).

Ceci dit, il existe différents rôles chez les acteurs, ces rôles sont en relation avec une fonction définie par le groupe. Le leader du groupe est au service de l’équipe et non le contraire.

3)     Une volonté bonne :

Il s’agit d’un élément central qui fonde le partenariat « le bon vouloir sans lequel aucune organisation ne peut fonctionner convenablement » disait Michel Crozier dans son livre « l’acteur et le système ». La volonté des acteurs participe à leur propre stratégie tout en incluant les autres acteurs. La volonté bonne intègre et met en pratique les principes de l’éthique.

4)     Les objectifs :

Hourtal Jean-Armand - Partenariat 2 (article ISRI)Dans son sens de , c’est le but que l’on propose d’atteindre.

Une des difficultés chez les humains, c’est que leurs objectifs sont très souvent flous et changeants. On postule parfois que les partenaires doivent avoir des objectifs communs, en réalité les objectifs doivent être :

Compatibles : C’est-à-dire être cohérents les uns les autres et si possibles complémentaires.
Evolutifs : Le partenariat permet d’ajuster les objectifs intermédiaires aux moyens disponibles.

5)     Les moyens :

Ce sont l’ensemble des ressources utilisées pour parvenir aux objectifs, ils seront adaptés à la nature du partenariat. On peut distinguer des moyens financiers, des moyens matériels, des ressources intellectuelles et humaines.

6)     L’espace/temps :

Toute action partenariale s’inscrit dans un espace/temps, le partenariat sera construit lorsque l’ensemble des éléments qui le compose sont réunis dans un même temps (et un même espace).

Partenariat, pouvoir et libertés : Le pouvoir est toujours présent dans le partenariat, mais il prend ici la forme essentielle d’une relation entre des acteurs. Cette relation s’inscrit dans un esprit de négociation, et comme nous l’avons déjà évoqué au début de cette feuille dans une démarche fondée sur l’éthique.

L’originalité du partenariat c’est qu’il conjugue l’usage du pouvoir (en tant que relation) et l’usage des libertés chez les acteurs. En règle générale, pour qu’il y ait partenariat, c’est-à-dire un groupe œuvrant ensemble, il doit y avoir une adhésion libre (et un départ sans sanction) et un pouvoir démocratique (un être humain = une voix), dans le total respect des minoritaires.

L'auteur
Partenariat ISRI - Les partenariats CDGAI - Vignette

Pour en savoir +

 Laisser un commentaire

(requis)

(requis)

Un peu de math pour éviter les robots et les spams...

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.