Nov 172012
Les quatre attributs
incontournables
pour se forger
un caractère de leader
Comme nous l’avons précisé à plusieurs reprises dans le dossier Leadership, le CARACTÈRE représente 90 % de l’ÊTRE d’un leader d’excellence. Il paraît donc capital de réunir les meilleures conditions possibles pour se forger le caractère approprié. En lien avec le dossier en trois parties sur le Leadership, voici quelques conseils pratiques pour devenir un bon leader, et, au-delà, par extension, ressentir votre potentiel en la matière. |
Pour en savoir +
Si nous poussions le raisonnement en cohérence avec le dossier ISRI sur le Leadership, nous pourrions dire :
[hi]FAITES CE QUE VOUS ÊTES ![/hi]
En effet, nous rappelons que 90 % d’un leadership est représenté par l’ÊTRE (ce que vous êtes, votre personnalité, votre façon de penser, d’articuler les choses, votre manière d’agir…).
Je partage le fait que si certains sont des leaders nés, tous gagneront à bien connaître et aiguiser les qualités clés dont vous parlez dans votre article. Le monde a été trop abimé par des leaders dit « Charismatique » qui n’étaient rien de plus que des despotes.
Le leader dont vous parlez est un leader conscient. Il est capable d’un leadership en entreprise qui fait l’entreprise solide tant financièrement qu’humainement. C’est-à-dire un leader qui suit un code de valeurs tant dans sa vie que dans les affaires.
Ce code de valeurs agit comme un filet de sauvegarde quand les choses sont difficiles et il garde de la tentation de se transformer en despote dans les moments de crise.
Effectivement Damien, le leader dont je parle dans l’article est un leader conscient qui suit un code de valeurs.
Alors, nous pouvons nous poser la question : un leader conscient de quoi ?
Un leader conscient de l’aspect arbitraire et transitoire du pouvoir, qu’il soit social, économique ou politique. Un leader conscient qu’il n’a pas de meilleur guide que sa conscience, et qu’il ne devrait jamais rien faire sans l’avoir consultée. Un leader qui pense par lui-même, avec une éthique forte, tout en usant des techniques et modèles de la communication et des relations interpersonnelles.
Bref, un leader d’excellence !
J’ai un caractère de leader mais oups je suis une femme avec des valeurs humaines …
Cherchez l’erreur .
J’oubliais … je dérange les hommes et fais peur aux femmes.
Du coup je ne travaille plus alors que j’ai un appétit d’ogresse .
Allo Docteur ? Je vous écoute.
Cordialement
Fastoche : une petite pilule bleue au coucher, une petite pilule rose au lever (pour voir la vie en rose !) ; dans la journée, un comprimé d’aspirine dans chaque chaussure !
Non, je plaisante, bien sûr ! Impossible pour moi de vous conseiller quoi que ce soit pour… une bonne centaine de raisons. Je ne m’engagerai pas non plus sur le registre de la moralisation.
En revanche, je peux vous inciter à introspecter l’affirmation posée dans l’article : « Le CARACTÈRE représente 90% de l’ÊTRE d’un leadership d’excellence ». A condition, bien entendu que vous soyez persuadée de cela…
Alors, là, Corinne, si c’est le cas, je peux vous dire, par expérience : c’est du boulot !
Le problème… c’est que le caractère évolue mais ne change pas…quelqu’un qui n’est pas organisé a très peu de chance de l’être un jour…
Dans la réflexion, on est proche d’un entrepreneur…plus que d’un leader…c’est peut être une question à se poser ?
Merci Yves pour votre retour.
Il est bien difficile, en effet, de modifier son caractère. Je me demandais, quand même, s’il était immuable (donc, qu’il ne pouvait pas évoluer, qu’il ne pouvait pas changer) ?
Si oui, est-ce que cela voudrait dire que nous l’aurions une fois pour toutes dès notre naissance et, par conséquent, que tout serait joué d’avance ?
Votre point de vue m’intéresse.
En effet Jean marc,
J’étudie la personnalité depuis au moins une quinzaine d’années et suis passionné par le comportement humain.
Je dirai que nous avons ce que je nomme une cartographie mentale.
Le caractère c’est l’essence même de l’homme. il est influencé par les expériences la vie les réussites échecs etc…et est même constitué en partie de cela
Tout n’est pas joué d’avance (mais pas loin…) mais à l’âge adulte selon moi sauf vraiment des accidents de la vie (positif ou négatif : des choses marquantes) il est difficile de faire évoluer son caractère.
Il y a une évolution certes mais pas de changement a proprement parler .
quelqu’un qui n’est pas bon gestionnaire ne le sera jamais sauf si il lui venait une telle volonté que cela deviendrait presque de l’ordre de l’insurmontable…
Pour parallèle, admettons que le caractère soit le moteur d’une 2cv, vous pouvez l’améliorer mais si vous voulez quelle fasse 400 cv…vous ne pourrez garder le moteur d’origine (ni le reste d’ailleurs…lol)…c’est un peu pareil le caractère/la personnalité.
Grand merci Yves pour votre promptitude Yves,
Si vous étudiez la personnalité depuis une quinzaine d’années, je me permets de soumettre à votre sagacité trois articles que j’ai écrit il y a quelques temps :
Le changement personnel : individu, personne, personnalité
Comprendre le changement : les valeurs, importance et ambivalence
Le salarié dans son entreprise, un inventeur de manières de faire
S’il vous agrée j’en serai honoré.
J’aime beaucoup l’exemple de la 2cv. Néanmoins, si je fais évoluer un peu la 2cv, n’est-ce pas un changement pour elle, dans son registre personnel ? Suis-je tenu de comparer ses performances avec d’autre registres ? L’homme n’a-t-il pas un seuil insurmontable mais qui représente le summum pour chacun de nous ? Quelle joie aurions-nous à transporter des troncs d’arbres avec le nez, tels des éléphants ?
Autant de questions qui m’interpellent et pour lesquels je sollicite votre regard.
Bonsoir Jean marc, alors là il va le falloir un certain temps pour répondre a toutes vos questions.
Juste sur l’exemple de la 2 cv.
Vous pouvez l’améliorer en effet mais son âme entre guillemets dans mon exemple était son moteur en parallèle avec le caractère.
Donc vous pouvez effectivement accompagner l’évolution mais pas en terme de changement radical.
Si changement radical il y a sans changer de voiture bien sur… Il faut changer la source.
Dans notre contexte du caractère on peut évoluer mais je maintiens qu’il n’est pas possible de changer les traits de caractère sauf avec un « accident »…
Par ailleurs admettons que nous changions le moteur sur notre 2 cv (on lui met un moteur de Ferrari) le reste ne suivra pas et vous serez limité par les autres élément d’origine… Si je reviens a nouveau a notre personnalité : forcer quelqu’un de désorganiser a organiser les choses dans la durée, cela deviendrait une telle contrainte pour ce dernier que d’autres lacunes viendraient a survenir… Peut être l’incapacité a anticiper (trait qui est souvent de pair)
Je ne sais pas si je suis des plus clairs, cela me semble évident mais pas toujours facile a faire comprendre…
Je regarde vos articles et vous réponds demain ou après demain
Merci en tout cas de votre intérêt.
Bonsoir Jean Marc et invités…
Comme convenu, je reviens sur le sujet pour compléter.
1er topic :
très très intéressant il y a certaines définitions qui ne m’étaient pas connues.
On va dire que je ne suis pas d’accord fondamentalement à partir de :
La définition uniquement d la personnalité (behaviourisme…par contre complément d’accord sur la motivation)
Pour le dire autrement, il n’y aurait ni soi, ni conscience de soi, ni communication en dehors de la société, c’est-à-dire en dehors d’une structure qui s’établit à travers un processus dynamique d’actes sociaux communicatifs, à travers des échanges entre des personnes qui sont mutuellement orientées les unes vers les autres. Par un mot : en interrelation.
Pour ma part je pense qu’il y a une emprunte et qui en effet se matérialise au cours des échanges en société et ceci a divers degrés (ce qu’ils définissent par réseaux)…mais elle existe…seulement sans société elle serait latente.
D’où ma pensée sur le fait qu’une personne ne peut changer fondamentalement dans ses traits de personnalités sauf dans des cas très précis (environnement favorable qui peut faire en sorte que le degrés de réaction de la personnalité varie, accident de la vie)
2ime topic
Rien à dire et aussi intéressant que le premier.
Si ce n’est que le bien être ou mal être social de l’individu prend beaucoup plus de place (ou de répercutions) dans l’entreprise et va jouer énormément.
Pour revenir au RPS et répondre sur le commentaire que j’y avais fait…il est très difficile d’intervenir car au delà du mal être potentiel dans l’entreprise il y a le mal être social.. ce pourquoi j’ai tendance à réfuter l’idée de règles…en somme c’est bien trop complexe pour y donner des règles.
3 ieme topic
…je ne me répèterai pas…(lol)
Je pense un peu restrictif les 3 « normes »…
IL en manque une selon moi, celui qui n’a rien ç faire dans la société (le fumiste peut être au risque de me prendre un retour de bâton de la part de certains).
Je suis un adepte des échecs et dans certaines réorganisations dans des entreprises j’ai joué avec ce type de cohésion mais surement différemment.
Mes travaux concernaient 30 salariés et la cohésions des personnalités permet aujourd’hui après plus d’un an de mise en place une bien meilleure cohésion…cela n’est pas encore fini…mais je me suis permis ce type de travail après une très bonne connaissance de tous les acteurs que j’ai reçus en entretien pendant plus d’une heure trente chacun…(en intégrant mais avec une faible valeur l’aspect social).
Mon analyse m’a permis aussi de me rendre compte qu’il est très difficile de faire ce type de travail dans la pérennité.
Les « gens » étant tellement sous tension en ce moment…
J’espère avoir répondu a peu prés clairement et Je respecte le travail remarquable de vos « thèses »….j’ai fait ma caro-Kann…(lol)
Au passage pensée « amicale » et avec humour : je vais me délecter d’une bonne crème de marron
« Nous entendons une phrase curieusement lancinante lors de nos interventions : « je fais ce que je peux ». Il nous est souvent difficile, nous-autres consultants ISRI, de déterminer s’il s’agit d’une démission, d’un appel au secours, ou bien d’un manque d’enthousiasme dû à un je-m’en-foutisme dans l’exécution de ses fonctions… »
Peut-être tout simplement que la personne touche les limites de ses possibilités de charge de travail… Votre idéologie du dépassement au travail mène des millions de personne au stress et au burn out…
Je comprends votre remarque. Le dépassement n’est pas le harcèlement. Le véritable leader n’est pas là que pour tirer et user jusqu’à la corde ses équipes. Il doit savoir les motiver certes, assurer la cohésion d’équipe et savoir déceler les signes avant-coureurs de la lassitude.
Je vous rejoins quand vous dites : « Peut-être tout simplement que la personne touche les limites de ses possibilités de charge de travail… ». C’est précisément l’interprétation que l’on peut avoir lorsqu’il est précisé dans l’article : « Il nous est souvent difficile […] de déterminer s’il s’agit d’une démission, d’un appel au secours ». Il y est fait allusion à ces souffrances, justement.
Maintenant, quand vous dites : « Votre idéologie du dépassement au travail mène des millions de personne au stress et au burn out… », pour ne pas me tromper, vous serait-il possible de préciser votre pensée ? Autrement dit, pourriez-vous reformuler, s’il vous plaît ?
Vous avez raison et je vous rejoins. la phrase : « Il nous est souvent difficile […] de déterminer s’il s’agit d’une démission, d’un appel au secours… » veut pointer largement tous les risques psychosociaux. Ce qui inclut vos propos, bien entendu : « Peut-être tout simplement que la personne touche les limites de ses possibilités de charge de travail… »
Par ailleurs, pourriez-vous préciser ou reformuler votre dernière réflexions, s’il vous plaît ? En fait, je ne sais pas qui est ce « votre » ni même de quelle idéologie vous parlez dans : « Votre idéologie du dépassement au travail mène des millions de personne au stress et au burn out… » ?
En vous remerciant par avance pour votre réponse.
Pourquoi pas…
Désolé, ce n’est pas très constructif comme commentaire.
Mais je ne vois pas vraiment ce que je pourrais dire de votre article
si ce n’est « oui et alors? »
Et je ne suis pas convaincu que le choix des 4 attributs soient les plus essentiels pour un leader.
Pour approfondir le sujet, je vous invite à lire le dossier complet en cliquant sur les liens se trouvant dans le dossier complet.
Je note, par ailleurs, que si vous dîtes n’avoir rien à dire, c’est certainement que le contenu de cet article vous est, sinon familier, tout du moins largement incomplet. Auquel cas, pourrais-je vous demander de nous faire profiter de votre expérience, s’il vous plaît ?
En croyant fermement que votre commentaire a été posté pour engager un débat enrichissant… sinon, merci de ne pas tenir compte de cette proposition.
Bien courtoisement
Pour revenir à l’essence du leadership:
1) Un leader existe s’il a … des followers
On n’est leader de rien du tout si on est suivi par personne!
2) Les personnes vous suivent parce que … vous les engagez!
Donc un leader doit être capable de … créer un followership fort.
Note très importante:
Un employé lamda n’est pas un follower!
Ce n’est pas parce que vous l’avez engagé – donc lui avoir fait signer un contrat de travail- qu’il est engagé! Il y a une subtilité sur les mots.
Au delà de ce qui créer un followership fort et pour revenir sur les attributs essentiels qui forgeraient
un caractère « exceptionnel » (tant qu’à faire) de leader:
I) pratiquer l’AUTHENTICITE
note:
1) on vend mal une soupe qu’on trouve mauvaise
2) on peut argumenter un moment sur la définition d’authenticité, mais je ne vais pas le faire. 😉
II) pratiquer (développer) SELF-AWARENESS et SELF-OBSERVANCE -comme disent les anglophones-
donc en français:
– self-awareness : (prise de) conscience de soi,
– self-observance: l’observation de soi
Merci pour ces quelques précisions. Néanmoins, vous développez une vision du leadership qui n’est pas la mienne, à ce jour, mais que je respecte profondément. Ce qui est intéressant c’est peut-être les échanges enrichissants qui vont s’ensuivre et, peut-être me permettre d’ajuster ma propre vision.
Pour moi (je ne parle que pour moi, bien évidemment !) le leadership ne dépend pas et n’est pas caractérisé par des « suiveurs engagés » (que vous nommez « followers ») mais bien par une personnalité ; les « suiveurs » n’étant que la conséquence de cette personnalité. Si vous le permettez, je me contenterai de préciser seulement trois qualités d’un leader, celles qui me semblent les plus significatives, au milieu d’une littérature abondante qui en énumère de nombreuses :
– avoir le courage de décider
– avoir la volonté de persévérer
– savoir prendre des initiatives, être un pionnier
Si je choisis ces trois qualités c’est parce que le COURAGE est la vertu la plus admirée, la VOLONTÉ se remarque chez tous les leaders exceptionnels et l’INITIATIVE permet de rendre actif et dynamique.
Essayons de détailler ces trois qualités :
1) Le courage de décider
Le COURAGE de décider est l’acte le plus courageux pour un leader, parce qu’il implique la responsabilisation.
Un bon leader ne fera pas traîner les choses, il décidera avec soin et calculera les options, même s’il sait que la plupart des décisions sont prises dans un contexte d’incertitude des résultats. Pourtant, les choses n’avancent qu’avec des décisions, et il vaut mieux prendre une mauvaise décision que pas de décision du tout.
Si le leader développe le COURAGE, il n’exprimera pas de mensonge, ne cachera pas la vérité. Cependant, il pourra être impopulaire lorsqu’il exigera des niveaux élevés de performance, parce que c’est son rôle que d’exiger cela.
Il saura punir rapidement afin d’éviter les effets ‘boule de neige’ tout en gardant à l’esprit que punir doit servir uniquement à améliorer.
De même, il dira « non » à un acte immoral qu’il déterminera à partir de l’éthique. Il partagera les félicitations avec ses collaborateurs alors qu’il assumera l’entière responsabilité des décisions et supportera seul les reproches. Pourtant, il survivra aux vicissitudes, aux déceptions et chaque jour, il recommencera comme si c’était le premier jour avec entrain.
Mais, comment expérimenter ce courage ? …Par la VOLONTÉ, car c’est elle qui permet d’accomplir l’effort requis !
2) La volonté de persévérer
La VOLONTÉ est la reine des facultés dont découlent les autres aptitudes. Face à l’adversité et aux difficultés, quelles qu’en soient les causes et les origines, un bon leader fait toujours preuve de détermination, de persévérance et de ténacité afin d’avancer encore et encore.
Développer au maximum son potentiel de leadership consiste à se centrer sur la faculté de VOLONTÉ. Hélas, très peu de personnes changent leurs habitudes de pensée, de parole et d’action.
Pour bien circonscrire cette qualité de l’ÊTRE qu’est la VOLONTÉ, voici comment un événement marquant sur le sujet a été rapporté par le docteur M.L. CHIBBER dans son livre ‘Leadership’ (Editions SSF, 1998, p.68) :
« Pendant la seconde guerre mondiale, Winston CHURCHILL avait été convié à fêter les 150 ans de son ancien lycée. On lui demanda de faire un discours pour inciter les étudiants à suivre son exemple pour être de bons leaders. » « Le jour fixé, la salle où la cérémonie était organisée était bondée. Les médias et les professeurs s’étaient rassemblés en force. Chacun attendait les révélations de Winston CHURCHILL sur le leadership.
Après les politesses habituelles, on invita CHURCHILL à faire son discours. Il se leva de sa chaise et s’avança lentement. Il ajusta de petites lunettes rectangulaires, sortit un petit rectangle de papier, le posa sur le pupitre et parcourut l’audience par-dessus ses lunettes. Le silence régnait. » « Il prononça alors son discours : « N’abandonnez jamais, jamais, jamais, jamais ». Après ces cinq mots, il retourna tranquillement à sa place. »
« Pendant un long moment, l’auditoire fut plongé dans le silence et la perplexité. Cependant, l’écho de ce message ne tarda pas à s’éteindre. L’assistance se leva alors et lui offrit un long tonnerre d’applaudissements.
En cinq mots, CHURCHILL avait résumé le secret du leadership. »
Si à l’instar du conseil de CHURCHILL, votre VOLONTÉ est renforcée, vous pouvez atteindre l’objectif de transformer votre CARACTÈRE, à savoir : abandonner les vieilles habitudes de désir, de colère, d’attachement, d’avidité, de jalousie, d’égocentrisme.
Il serait trop long ici de développer les méthodes pratiques aidant, par exemple, à limiter ses désirs ou à réguler sa colère. Sur ce registre je vous renvoie respectueusement sur des ouvrages ou des formations appropriées.
Posons, toutefois, une question : comment distinguer l’obstination de la volonté, l’entêtement de la persévérance ?
Tout est question d’équilibre : quand la volonté puise dans l’égocentrisme, elle bascule toujours en obstination ou entêtement. C’est le cas des dictateurs, par exemple.
Voyons maintenant l’INITIATIVE en tant qu’elle est une capacité permettant au leader exceptionnel de changer de moyens sans dévier du but.
3) Prendre des initiatives
Un leader efficace anticipe les événements à partir des informations sûres en sa possession surmontant, ainsi, les obstacles en en saisissant les opportunités. Vous reconnaîtrez rapidement une personne qui ne sait pas prendre d’INITIATIVE : elle exprime toujours des arguments mettant en cause autre chose ou quelqu’un d’autre : « je ne savais pas », « on ne me l’a pas dit », etc.
Il y a cependant un contexte favorable permettant aux INITIATIVES de se multiplier, de se développer et de s’épanouir : la confiance, le partage des responsabilités et des pouvoirs.
TRUC PRATIQUE : de manière individuelle, en cas d’obstacle ou de difficulté, prenez l’habitude d’un moment de tranquillité pour vous concentrer sur les événements. Vous pourrez ainsi recadrer rapidement ou adopter une alternative, bref, vous saurez prendre l’INITIATIVE, ceci étant tout à fait valable pour innover sur une mission ou une fonction. Sans doute, devriez-vous vous dire chaque jour en arrivant au travail : « comment puis-je contribuer à l’excellence de l’organisation dans laquelle je travaille ? »
J’ai maintenant une précision à vous demander : pourriez-vous préciser ce que vous entendez par « authenticité », s’il vous plaît ?