Fév 152013
Temps estimé pour lire cet article : 10 min. Risques Psychosociaux :
DEUXIÈME PARTIE
Risques Psychosociaux :
LES DISPOSITIFS
DE PRÉVENTION
ET DE GESTION
DEUXIÈME PARTIE
Dans la première partie de ce dossier, nous avons tenté une compréhension des principaux enjeux des Risques Psychosociaux pour le salarié et pour l’organisation. C’est ainsi que nous avons commencé par distinguer les Risques Psychosociaux « facteurs d’émergence » et les Risques Psychosociaux « indicateurs d’alerte ». Chemin faisant, nous avons apporté un éclairage pour les identifier à partir de deux modèles d’analyse : celui de « Tensions-Régulation » de l’Anact et celui « d’Exigence/de Contrôle » de KARASEK et THEORELL. Enfin, nous avons essayé de dénouer trois nœuds majeurs des Risques Psychosociaux : le stress, le harcèlement et les conflits interpersonnels, avec un focus sur les addictions. |
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Pour en savoir +
Bonjour Jean-Marc,
Merci pour ce dossier très complet.
Pour avoir fait une formation sur le sujet des RPS il y a quelques années, j’apprécie particulièrement l’approche de l’Anact avec ces 4 grandes familles de tensions que je trouve très pratique avec une approche et une analyse globales très intéressantes.
Cordialement.
Philippe
Les dispositifs de prévention incombe à l’entreprise et les salariés peuvent y contribuer.
Vous prenez souvent en aparté les manageurs mais il faut savoir qu’ils (direction comprise) sont la plupart du temps complices ou responsables de la situation et certains n’admettent pas leurs torts et ne sont pas prêts à adhérer à une quelconque prévention, réduction et réparation du risque. Cela leur demande un trop gros investissement organisationnel et financier.
Si la plupart du temps, nous attendons d’avoir le nez dans le goudron pour réagir (prévention tertiaire), il faut reconnaitre que malgré tout, nous travaillons instinctivement sur l’action de prévention et correction du risque, en essayant de communiquer.
Quand les résultats ne sont pas au rdv, il est intéressant de s’attarder sur des indicateurs comme l’absentéisme (augmentation des arrêts maladie, des retards, des accidents de travail), les conflits et agressivité (en augmentation , pourquoi?), baisse des résultats, le surprésenteisme (je suis présent et démotivé donc non productif, je suis présent et malade donc non productif)…
Bonjour,
je vous rejoins complétement dans le fait que la prévention est encore trop peu présente dans les entreprises…
Oui, la prévention a un coût financier et organisationnel, il ne faut pas le nier …mais la non-prévention a encore un coût supérieur !
La difficulté, c’est d’arriver à mettre en évidence et à chiffrer le coût de cette non-prévention… Si on y parvenait, je suis sûre que les dirigeants réagiraient davantage…
Vous avez parfaitement raison, la meilleure façon de mettre en évidence les Risques psychosociaux, c’est de mettre en place des indicateurs tels que ceux que vous citez. Seulement, est-ce que la mise en place et la surveillance sont suffisantes ? Ne faudrait-il pas y ajouter des actions qui permettraient d’améliorer les choses… Plus encore, des actions « pertinentes », c’est à dire de pouvoir mesurer l’efficacité de ces actions… ?
Mais là, on est dans une autre dimension, celle de l’amélioration continue (Roue de Deming) quand on « boucle la boucle »…
Trop souvent, on voie des démarches incomplètes : une foule d’indicateurs alimentés, beaucoup de chiffres et peu d’actions !