Changement personnel :
MIEUX CHOISIR SA THÉRAPIE
Voici un passage tiré du livre de notre collaborateur Gilles PROD’HOMME, Le guide du mieux-être, Eyrolles, 2009. Il traite de la psychothérapie et du changement personnel en dehors du changement organisationnel.
Gilles aborde dans cet extrait la psychothérapie en tant qu’elle est un élément important du Développement Personnel ; à savoir : donner à l’être humain la possibilité de prendre conscience et d’optimiser son potentiel en mettant en œuvre l’ensemble de ses facultés et aptitudes, dans un sens constructif et positif (cela va de soi !).
Précisons, préalablement à cet article « changement personnel : mieux choisir sa thérapie », qu’un individu qui s’initie à une technique particulière (PNL, AT, hypnose éricksonnienne, sophrologie…), seul ou avec l’aide d’un tiers (thérapeute, formateur, coach), peut poursuivre son auto-croissance, passant du statut de patient à soigner à celui de client épanoui et soucieux de l’être plus encore. De même qu’il peut très bien pratiquer l’assertivité dans le seul but de mieux s’exprimer (au bureau, dans une réunion, avec les proches).
La psychothérapie, le bras armé du changement positif…
Pas de définition officielle pour… de très bonnes raisons
Autant le dire tout de suite, les professionnels de la santé mentale, au sens large, reconnaissent l’extrême difficulté de définir la psychothérapie dans son essence. Il n’existe du reste aucune définition officielle faisant autorité. Sans doute est-ce là une tâche aussi impossible que vaine. Impossible car, fort heureusement, l’humain reste irréductible à un modèle d’interprétation, aussi perfectionné soit-il, vaine, car le monde de la psychologie se transforme constamment au gré des nouvelles observations, découvertes, applications, les spécialistes ayant déjà répertorié plus de 400 types de psychothérapies. Là encore, nous ajouterons, absolument sans aucune ironie, que c’est heureux. Un proverbe oriental énonce qu’il existe autant de voies spirituelles qu’il existe de moines. Le constat s’applique également à la psychologie, chaque psychothérapie étant par définition unique. Un Jung ou un Erickson revenaient inlassablement sur ce point et manifestaient une grande prudence de bon aloi à l’endroit des visions théoriques.
Le mot « psychothérapie » a été utilisé pour la première fois en 1891 par Hyppolyte Bernheim (1840-1919), professeur de pathologie interne à Nancy, dans Hypnotisme, suggestion, psychothérapie. Études nouvelles. Il voulait souligner que l’effet thérapeutique résultant de l’établissement de la relation (le mot clé) médecin/malade n’est dû ni à l’état hypnotique produit par le thérapeute sur le patient pour l’établir, ni à la simple suggestion qu’elle induit, mais procède de processus propres à cette relation. En synthèse, la psychothérapie s’active lorsqu’il ya réellement rencontre (l’autre mot clé) entre deux individus. C’est dire l’importance cruciale d’un dialogue interpersonnel authentique.
Il n’est pas interdit toutefois de dégager des lignes directrices pour guider la réflexion et l’action. Les professionnels ne s’en privent pas à l’instar de ces deux définitions (l’une synthétique, l’autre analytique). Comme toutes les définitions, elles ont leurs limites, mais présentent l’avantage de fixer un cadre de réflexion :
• Rappelons tout d’abord celle, très générale d’Antoine Porot. Elle qualifie l’essence de la visée psychothérapeutique : « La psychothérapie est l’ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l’esprit malade ou sur le corps malade par l’intervention de l’esprit. »
• Puis celle avancée par Hans Stotzka (1978) d’une longueur proustienne. Elle intègre plusieurs notions clés (personnalité, changement, comportement, communication…) : « La psychothérapie est un processus interactionnel conscient et planifié visant à influencer les troubles du comportement et les états de souffrance qui, dans un consensus (entre patients, thérapeute et groupe de référence), sont considérés comme nécessitant un traitement, par des moyens psychologiques (par la communication) le plus souvent verbaux, mais aussi non verbaux, dans le sens d’un but défini, si possible élaboré en commun (minimalisation des symptômes et/ou changement structurel de la personnalité), au moyen de techniques pouvant être enseignées sur la base d’une théorie du comportement normal et pathologique. En général cela nécessite une relation émotionnelle solide.
La psychothérapie se présente donc comme une intervention psychologique prenant appui sur une théorie (scientifique) ou une vision (non scientifique) de la personnalité et de ses troubles, bénins ou plus profonds. Précision : sans prétendre aucunement à la vérité scientifique, une méthode peut se révéler efficace et bénéfique.
Selon les cas, l’intervention sera menée par des professionnels reconnus (nos amis psychiatres et psychologues) ou non officiels (en gros, des psychanalystes aux thérapeutes New Age, soit un psycho-marché échappant nécessairement à toute mesure statistique fiable). Comme toujours dans les affaires humaines, on doit sans cesse le rappeler, chez les non officiels, l’excellent côtoie le médiocre, voire le risqué… tout comme chez les officiels. Avec une différence de taille concernant ces derniers : l’existence d’un cadre réglementaire assorti de possibilités de contrôle des activités mises en œuvre.
Bon à savoir : En France, il est possible de consulter gratuitement. Comment ? En se rendant dans un CMP (centre médico-psychologique). Les intervenants sont des professionnels reconnus. Mais gratuité rime avec délais d’attente importants. Pour savoir où se situe le CMP le plus proche de chez vous rien de plus simple : contactez les services sociaux de votre mairie ou saisissez sur Internet le terme CMP suivi de votre numéro de département. Se tourner vers un CMP peut se révéler une très bonne entrée en matière dans une trajectoire de travail sur soi avec l’aide d’un personnel formé. |
Toujours pour en rester aux perspectives essentielles, Olivier Chambon et Michel Marie-Cardine, tous deux médecins psychiatres, soulignent que la psychothérapie intègre cinq dimensions En interaction, chaque dimension donnant lieu à des approches et des méthodes scientifiques :
1. Le contexte social et interpersonnel dans lequel évolue le patient, du berceau à la tombe. En dehors de ses déterminations psychologiques, l’individu subit l’influence, souvent inconsciente, des codes culturels dominants de la société dans laquelle il évolue. Si certaines normes jouent un rôle structurant et constructif, d’autres peuvent entraver le développement de la personnalité. Bien souvent, en croyant exprimer ce qu’il a de plus intime, l’individu ne fait que manifester dans son comportement et ses aspirations des normes intériorisées dès la petite enfance ou à d’autres moments de l’existence.
2. Les cognitions du sujet. Remarquons brièvement qu’en psychologie la cognition désigne l’ensemble des facultés mentales (intelligence, mémoire, perception, représentation) et des processus (compréhension, apprentissage) qui nous permettent d’interagir avec le milieu et grâce auxquels nous connaissons et savons que nous connaissons les objets de la pensée et les phénomènes du monde extérieur. Les cognitions désignent également les pensées qui surgissent automatiquement dans la conscience lorsque nous vivons une expérience. Ce flot de pensées correspond à ce que les spécialistes nomment « monologue intérieur » ou « auto-verbalisation ».
Les thérapies cognitives travaillent sur l’ensemble des représentations, images ou affects qui imposent spontanément à l’esprit en réaction à des situations ou des événements. Elles cherchent en particulier à mettre en lumière les schémas cognitifs de l’individu qui déterminent son comportement et ses réactions dans une situation donnée. Ces croyances fondamentales sont intégrées assez rapidement par l’enfant et tendent à provoquer des jugements et induire des comportements répétitifs. Bien sûr, la thérapie visera à enchâsser dans la conscience des cognitions favorables à l’épanouissement et au mieux-être, bref, à travailler sur la pensée consciente du sujet dans un sens constructif et positif. Celui-ci sera progressivement amené par le thérapeute à changer sa pensée, autrement dit, son point de vue par rapport à lui-même et une situation donnée, et à gagner en lucidité, en objectivité et, finalement, en autonomie de décision et d’action.
3. Les affects (sentiments, émotions…) qui touchent l’individu et influencent son comportement. Nous n’épiloguerons pas ici sur le poids proprement écrasant des affects sur la vie psychique des êtres humains. A elle seule, la gestion des sentiments et des émotions justifie l’invention des psychothérapies. De plus, chaque méthode de « DP » comporte – à juste titre – son volet de travail sur les affects, les sentiments, les émotions.
4. Les comportements (habitudes, auto-programmations, attitudes…) du sujet qui façonnent son agir, son attitude dans la vie et son-être-au-monde pour parler comme les philosophes. La grande découverte des thérapies cognitivo-comportementales réside dans le fait que les cognitions induisent des comportements, mais que les comportements s’accompagnent de cognitions. La modification des cognitions et des comportements se trouve par conséquent au cœur de l’action thérapeutique. En effet, il n’y a pas lieu d’opposer cognition et comportement, mais plutôt d’examiner leur interaction.
5. Les sensations (impressions, ressentis, perception du schéma corporel…) qui jouent un rôle important dans les processus cognitifs de l’individu. Après tout, notre corps physique constitue notre point d’insertion, ou plutôt d’immersion dans l’espace et le temps. Le corps nous permet d’interagir avec le milieu et de nous connaître (conscience de soi, des autres, du monde extérieur).
Dans l’idéal, tout psychothérapeute devrait connaître et maîtriser l’intégralité de l’éventail des techniques existantes afin de les adapter à chaque psychothérapie. Soit, par exemple, le cas d’un individu atteint de la phobie des ascenseurs.
Le thérapeute peut choisir de démarrer par une approche comportementale, poursuivre avec de la thérapie cognitive, faire du cognitivo-comportemental et, pourquoi pas, passer à une approche psycho-corporelle. Faut-il le spécifier, je décris ici un schéma impossible, aucun accompagnateur psychologique ne pouvant cumuler tous les talents, dominer toutes les méthodes et doser leur usage en fonction de chaque individu.
Mais il n’empêche : l’esprit de transdisciplinarité est de mise pour qui veut aider ses contemporains. Car il est fort rare qu’un client ou un patient vienne consulter en disant explicitement à son interlocuteur : « je veux faire de la PNL et rien d’autre. » L’objectif poursuivi est l’amélioration (en l’espèce, le dépassement de la phobie des ascenseurs) ; la technique, un moyen. Enfin, et surtout : ni la technique, ni les modélisations ne devraient faire écran dans la relation thérapeute/patient. La théorie doit servir la pratique mais ne jamais se substituer à elle.
Sur cette base, somme toute réaliste et fondamentalement rationnelle, le lecteur perçoit l’intérêt objectif du plaidoyer de Chambon et Marie-Cardine en faveur d’une « approche intégrative et éclectique méthodique », capable de relier différentes techniques, tout en évitant l’écueil d’un syncrétisme nébuleux. Pas facile mais très nécessaire.
En guise de conclusion : pas d’oppositions sommaires entre les doctrines et approches donc ici, tout simplement d’utiles éléments de repérage.
Pour en savoir +
Excellente suggestion…
Un exemple concret…
Les adultes d’aujourd’hui ne sont que des enfants dont les corps ont grandi. Des enfants en quête d’amour, en quête de reconnaissance, en quête d’acceptation, en quête d’attention…Alors cessons de rechercher tout cela à l’extérieur, cessons de juger notre employeur comme nous avons pu juger notre papa et apprenons à nous donner ce dont nous avons besoin. Quel âge a-t-il celui qui ne s’est pas senti valorisé, celui qui ne s’est pas senti estimé, celui qui ne s’est pas senti aimé ? Quel âge a-t-il ? Donnons lui ce qu’il aurait aimé recevoir et transformons notre réalité quotidienne…La vie, c’est de l’amour, de l’amour et rien d’autre…Mais tout le monde n’en a pas la même conception !
Dans mon activité de thérapeute, j’ai fait quatre séances il y a quelques temps à un monsieur d’une cinquantaine d’années qui déprimait depuis un an. Sa déprime a commencé à la suite de l’altercation avec son chef de service à qui il avait demandé à ne travailler qu’en poste du matin pour des raisons de santé. Refusé…
Lors de la première séance, j’ai ressenti une grande colère en lui. Je lui ai alors demandé de visualiser son chef et l’ai incité à établir un dialogue imaginaire avec lui. Je lui ai dit qu’il avait le droit de lui casser la figure, si c’était vraiment ce qu’il avait envie de faire. Il a mis un peu de temps à se décider et il a osé le faire. Je l’ai ensuite incité à retrouver l’adolescent qu’il avait été. A 15 ans, alors qu’il s’apprêtait à partir en apprentissage, son père l’avait traité de bon à rien. Je l’ai alors amené à dire à l’adolescent ce qu’il aurait aimé entendre. C’était un garçon sensible, digne d’attention, digne d’intérêt. L’adulte qu’il était a expliqué cela à l’adolescent qu’il avait été, en ajoutant qu’il était fier de lui et qu’il lui faisait confiance.
Juste avant la troisième séance, cet homme m’a dit que son chef de service venait le saluer tous les matins. Il m’a parlé d’un voyage qu’il venait de faire avec sa femme et ses yeux riaient. Lors de la quatrième, il m’a expliqué que même le directeur de l’usine venait le saluer lorsqu’il passait à proximité de son poste. Et il était heureux parce qu’il se sentait enfin reconnu et estimé…Parce qu’il avait appris à s’estimer et à se reconnaître dans qui il était vraiment… Parce qu’il était devenu pour lui le père qu’il aurait aimé avoir…
Un changement extérieur s’est opéré à la suite de son changement intérieur…
Retour à l’être humain et à ses valeurs essentielles, à ses valeurs existentielles…
Excellent!
En tant que psychologue et médiatrice en matière de harcèlement psychologique, je salue le choix du texte et vidéo que vous avez effectué. Nous avons l’occasion ici de réfléchir sur le comment on accueille le changement et les défis qui nous guettent. Cette notion devient importante lorsqu’en tant que médiateur, nous sommes face à des gens qui sont appelés à changer.
En terminant, l’Ordre des psychologues du Québec a mis un site internet visant à informer la population sur ce qu’est la thérapie et qui peut la pratiquer. Ce site est votretete.ca
Bon article, plutôt objectif et pédagogique, vidéo très porteuse, très bon blog …que je suis désormais
Bref, merci pour cette intervention de grande qualité..
Cordialement,
Bonjour.
Merci pour cet article très complet, écrit avec compétence et bienveillance. Comme quoi il est tout à fait possible d’avoir à la fois les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Je me suis permis de créer un lien sur mon propre blog, à la fin d’un : article portant sur la relation entre formation et développement personnel.
Jean Marc, Bon sujet de débat. Il est important de comprendre comment nous fonctionnons (souvent inconsciemment) pour mieux comprendre les réactions des autres : enfant, époux (se), parents, amis, collaborateurs, collègues, clients et patrons, pour nous épanouir et nous sentir bien sans peur, sans stress, sans culpabilité, sans honte, sans colère…
Il me semble important que tout individu travaillant particulièrement dans les secteurs médical, paramédical, aide à la personne, dans les métiers des RH et le management… Même dans le métier de parents nous devons régler les problèmes personnels pour un mieux-être avec soi et les personnes avec lesquelles nous sommes en contact au quotidienne.
Dans l’article et le film présenté, les méthodes et les techniques thérapeutiques employées sont basées sur des schémas cognitifs, émotionnels, comportementaux et corporels.
La thérapie des schémas est une thérapie intégrative qui permet avant tout de connaitre ses propres schémas et en particulier ses schémas dysfonctionnels, source des souffrances et de compensations inadaptées.
Nous pouvons les modifier grâce au travail individuel ou en groupe comme nous pouvons en avoir un exemple dans ce film remarquable.
Je me permets de préciser qu’après un tel groupe, certains participants ne seront pas en mesure de transformer leur vie en rentrant chez eux, certes ! Ils ont pris conscience, toutefois, de leurs schémas dysfonctionnels et ils ont appris quelques techniques pour les modifier.
Un travail thérapeutique individuel me semble nécessaire pour se débarrasser des schémas émotionnels (peur, honte, colère…) afin de changer ses comportements peu adaptés (évitement, isolement, agressivité…) et les cognitions négatives.
Exemple : Julie est une femme qui rougie facilement ; surtout quand elle sent qu’on la regarde ou quand elle doit prendre la parole devant un groupe. Elle avait plusieurs schémas responsables : « l’incompétence et la honte » et des schémas compensatoires comme un « sur-contrôle émotionnel », « l’exigence » « une recherche d’approbation et de reconnaissance » …
Dans son travail, elle est amenée à gérer des réunions, faire des exposés. Ses sentiments de honte et de culpabilité la faisaient rougir à chaque fois qu’elle était obligée de prendre la parole devant un groupe ou même recevoir des invités… elle se sentait jugée, elle devait être parfaite afin d’éviter les jugements et pour recevoir l’approbation des autres.
A 34 ans, parfaitement consciente, intelligente, cultivée et compétente elle a peur de ressentir la honte comme un enfant de 6 ans et évite le plus souvent les situations l’exposant en tombant malade ou en déplaçant ces situations redoutées. Cette partie de sa fonction rendait sa vie très stressante.
Pour la libérer de ces émotions responsables de sa peur et de son comportement « rougissement », nous avons dû utiliser des méthodes et des techniques complémentaires, plus récentes, plus rapides, plus efficaces pour trouver dans ses souvenirs refoulés l’origine de son symptôme de rougissement : le jour où la maitresse lui a déchiré son devoir et l’a obligé à réciter sa leçon devant toute la classe. Depuis, le sentiment de honte et le rougissement a été figée en elle et ne lui a pas permis de le traiter et grandir émotionnellement.
A cette question, quelle thérapie choisir ? Ma réponse est une thérapie intégrative qui permet de partir d’un symptôme dans le « ici et maintenant » pour aller chercher, trouver, analyser et traiter la racine formée dans « le passé » plus ou moins lointain pour se libérer.
Cela évite de change le thérapeute fréquemment, de gagner du temps et de l’argent.
Je pense également que la participation partielle de l’entreprise est nécessaire dans certains cas pour libérer les salariés afin qu’ils puissent être en mesure de donner le meilleur d’eux-mêmes.
Bonjour,
Un très bel article sur l’efficacité de lier les thérapies ou psychothérapies à l’environnement professionnel.
Cependant je m’interroge sur l’opportunité d’associer le « changement personnel » à la psychothérapie. La thérapie est selon moi une intervention appliquée par un professionnel de la santé (ou thérapeute) à une personne pour enrayer une maladie, d’en soulager les symptômes et d’aider le patient à « guérir ».
Le changement personnel en revanche est toujours selon moi, une démarche par laquelle une personne prend conscience de freins, de blocages liés à des états émotionnels vécus pour la majorité des cas dans la phase de enfance et adolescence et dans son parcours de vie. Il ne s’agit donc pas de maladie tant que la souffrance ne devient pas pathologique auquel cas une psychothérapie devient essentielle. Aller à la source des freins et des blocages est une démarche primordiale en développement personnel mais à mon sens ne suffit pas, cela doit s’accompagner d’une bonne hygiène relationnelle et cela est un travail de longue haleine qui ne s’acquiert qu’avec une très bonne connaissance de soi même. Pour ma part,(biographe spécialiste en récit de vie, auteur de théâtre, animatrice en ateliers d’écriture et de conte, animatrice en danse et expression corporelle, créatrice de comédies musicales) ayant évolué dans beaucoup de disciplines dites « d’expression », pour des publics dits « en difficulté », je prône, avec toutefois beaucoup d’humilité, le passage à l’écriture qui fonde l’instant où le « mal être » est fixé, puis le reformule afin que l’esprit s’en désengage émotionnellement.Ce travail pouvant être associé à d’autres pratiques d’émergence. Mais l’écriture a ceci de fantastique, c’est qu’on peut revenir sur sa production et comme un serpent , se défaire de sa vieille peau pour en produire une renouvelée…Merci aux contributrices de leurs messages en particulier Nadine avec qui je partage ô combien cette phrase: « La vie, c’est de l’amour, de l’amour et rien d’autre » cordialement