attitudes éco-responsables ISRI
S’agissant du choix éco-responsable que prennent nos supports.
Loin de participer sans réflexion à la protection de l’environnement, ISRI aborde le thème avec un comportement raisonné.
De la sorte, en premier lieu, nous postulons qu’adhérer à une démarche liée à la protection de l’environnement ne suffit pas à produire l’efficacité escompté.
Il en va ainsi du papier recyclé.
En effet, le concept éco-responsable de papier recyclé est tellement « bien vendu » que son consommateur croit réaliser (sans s’interroger véritablement) un geste écologique en l’utilisant… puisqu’il est recyclable.
Une petite nuance s’impose : il faut (tout de même) quelques produits chimiques polluants (qui génèrent des boues) pour dissoudre les anciennes encres, 2500 kw/h d’énergie pour sécher 1 tonne de papier, et de l’émission de CO² pour le livrer. Sans compter, le traitement des déchets. (Cf. infoplanete2.unblog.fr).
Interrogée par Terra Eco, Géraldine Poivert, directrice générale d’Ecofolio, société chargée par l’Etat d’organiser, de financer et d’accompagner la collecte, le tri et le recyclage des papiers : « L’amalgame fréquent qui veut que le papier détruit la forêt est faux ».
Eric Labouze (Agence Bio Intelligence Service) le confirme : « Le papier est produit, en France, à partir de bois d’éclaircie et cela n’y entraîne pas de déforestation (la forêt augmente même tous les ans en France). Les impacts environnementaux du papier sont plutôt dus à l’énergie consommée pour sa production. »
Pour Pierre Radanne (ancien président de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et consultant : « Ce qui a le plus d’impact sur l’environnement, ce n’est pas le papier, mais la logistique pour l’acheminer jusqu’à vous, le pétrole pour la camionnette de livraisons… » (cf. www.ville-villiers-le-bel.fr)
Et, pour Dominique Scalia, président de l’OHM (Observatoire du Hors Média), « Le papier en général, aujourd’hui, est un support naturel disposant de toutes les garanties d’éco-conception. »
Bref, sans être réellement convaincu, tellement il y a de débat autour du papier recyclé, et tellement il y a d’incitation à consommer toujours plus, que nous préférons, chez ISRI, modifier nos comportements par une utilisation raisonnée du papier et adopter, par exemple des supports de stockage informatiques.
De plus, pour certaines des prestations ISRI, la quantité de papier qui est envisagée de distribuer est tellement peu important, que le différentiel entre papier classique et papier recyclé est complètement négligeable, voire nul.
Cependant, ISRI agit pour l’environnement et imprime sur papier issu de forêts gérées durablement.
Néanmoins, si le client souhaite que nous utilisions du papier recyclé, ISRI n’y est absolument pas opposé. Sur ce point, nous restons aux ordres du client.
Pour clore sur le papier : dans la mesure du possible, toutes les impressions sont effectuées recto/verso ; et, l’usage du mode « brouillon » (consomme moins d’encre) est privilégié pour les documents ne nécessitant pas de présentation particulière.
De même, les consultants ISRI utilisent comme brouillon le verso non imprimé des feuilles utilisées (que ce soient celles d’ISRI ou celles du courrier reçu et destiné à la corbeille). Pour information, nous ré-destinons aussi à du brouillon les enveloppes usagées, des courriers reçus, par exemple. Les quatre faces sont ainsi utilisées si c’est possible.
En second lieu, l’ensemble des supports pédagogiques et méthodologiques de nos formations sont généralement remis aux stagiaires sous forme dématérialisée (clé USB ou cédérom) et/ou supports papier, selon la demande du client ; la première forme étant privilégiée.
Nous attirons toutefois votre attention, pour signaler que nous ne sommes pas certains, par ailleurs, que la fabrication d’un cédérom ou d’une clé USB, puis leur utilisation sur un ordinateur, soit écologiquement plus bénéfique que la quantité de papier (avec son encre) qu’il est généralement envisagé de distribuer lors de nos prestations.
En troisième lieu, dans une démarche éco-responsable raisonnée similaire aux supports pédagogiques, lors des interventions nous utiliserons un tableau blanc plutôt qu’un paperboard.
De même, nous ne laissons jamais fonctionner les appareils lorsqu’ils ne sont pas utilisés (ordinateurs, vidéoprojecteur…), ou inutiles (lumières, chauffage…).
Enfin, conscients que les « petits ruisseaux font les grandes rivières », nous avons une attitude globale éco-responsable raisonnée, loin de tout militantisme exacerbé.
En conclusion, nous essayons de dégager puis de nous distancier des aspects pervers de l’éco-responsabilité dans nos pratiques : effets de mode, « s’acheter une image » parce que « ça fait vendre », annonces soi-disant « civiques »… En revanche notre démarche véritablement éco-responsable, tient compte de tous les paramètres concernés (transport, déchets, situations particulières, différentiels, commodité d’usage…). Finalement, avec juste un peu de bon sens nous préservons la planète.